Le 30 mai 2013, les genevois apprenaient par la presse qu’un jeune lynx condamné par la nature, mais sauvé artificiellement par les bien-pensants venait d’être lâché en catimini dans les Bois de l’Allondon. Même les membres de la Sous-commission consultative de la faune n’avaient pas été consultés sur l’opportunité d’une telle action ! Les auteurs de ce lâcher se décrédibilisent et se désavouent eux-mêmes, car d’un côté ils déclarent à satiété que la nature se débouille très bien seule et qu’il ne faut pas intervenir dans son fonctionnement, mais de l’autre, ils entravent le mécanisme de sélection naturelle en récupérant et en soignant ce lynx affaibli et abandonné par sa mère… pour le relâcher dans un site totalement inadapté (surface 6,5 km/2, entouré par des routes à haute circulation et la ligne TGV Genève – Paris, nombreuses activités humaines, etc.) Les « experts » cités par la presse, pour autant qu’ils existent réellement, feraient mieux de se recycler dans un autre domaine, car il est scientifiquement établi que le domaine vital d’un Lynx est d’environ… 200 km/m2 = 30 fois plus grand que le site du lâcher retenu! Alors : incompétence et/ou tromperie ? Comme prévu, ce lynx a quitté le territoire que l’on lui avait choisi et a réussi par miracle à rejoindre le Jura français pour une courte période car il a été, au final, victime de la route.
Au fait, combien aura coûté ce magistral « coup dans l’eau » au contribuable ?